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Apparu au milieu des années 60 aux Etats-Unis, le courant minimaliste a longtemps tutoyé l'avant-garde avant de gagner, au fil des ans, une audience beaucoup plus large et de s'imposer comme une étape majeure de la musique contemporaine. Terry Riley, La Monte Young, Steve Reich et Philip Glass, tous américains, sont considérés comme les pionniers de ce courant. Si les minimalistes ont trouvé un écho auprès d'audiences plus larges que celles de la seule musique classique, leur travail a souvent subi la critique de certains commentateurs qui ont jugé simpliste ou superficielle leur proposition musicale.

Dans un huis clos à l'atmosphère crépusculaire, une famille est confrontée à ses démons. Face à la santé vacillante du vieux père, industriel puissant et riche, à la tête de nombreuses entreprises internationales, se révèlent les fragilités et les angoisses, les failles et les doutes de femmes et d'hommes mis à nus. Désespoir insurmontable, indifférence résignée, mais aussi opportunisme sournois s'affrontent dans une partie dont la catastrophe est l'issue connue de tous. °tre au monde appelle le triomphe de la nuit.

L'incontournable virtuose Renaud Capuçon collabore pour la première fois avec le chef d'orchestre Dennis Russell Davies et le Bruckner Orchester Linz dans cet enregistrement des concertos pour violon de deux des plus fameux compositeurs américains de la seconde partie du XXème siècle : Philip Glass et Leonard Bernstein. Le premier concerto de Glass, daté de 1987 et créé par Gidon Kremer, est l'oeuvre concertante la plus réputée du compositeur. Trente ans plus tard, elle est devenue un classique de notre temps et n'a rien perdu de sa modernité. La même analyse peut être aussi faite pour la Sérénade de Bernstein pour violon, cordes, harpe et percussion de 1954. Un concerto sans le dire qui est devenu l'une des pièces du compositeur la plus jouée en concert.