Un vilain garnement en galoches élevé à la dure qui fait l'école buissonnière pour gauler des pommes ? Non. Le petit André est bon élève, assidu au "caté" et poète à ses heures. Plus tard, apprenti boulanger mais passionné d'accordéon, il anime les bals, les noces et les banquets...
Monté à Paris en 1940, entre les petits boulots et le Conservatoire, il court le cachet. Chanteur, imitateur... Et ce drôle de zigoto avec son "pif -en biais" et sa "tronche de péquenot", le public l'adore. La T.S.F. et le cinéma feront le reste : le fantaisiste deviendra le grand comédien que l'on connaît, d'une exquise sensibilité, d'une sincérité bouleversante.